Prenons le rythme des tropiques, celui de la Guadeloupe, bercés tantôt dans notre hamac à l’ombre des cocotiers, tantôt par son tambour local, le Ka, qui nous enivre à tout âge. Déambulons parmi ses plages éparses et ses champs de canne parfumés d’effluves sucrés, au pied du volcan qui ne dort que d’une oreille - La Soufrière veille. Ses boeufs tirants tractant ces charrettes nous replongent dans ces moments d’un autre temps. Sa végétation généreuse reprend le dessus dans l’ancienne maison des esclaves, comme une résilience détournée de ces vestiges lourds d’un passé douloureux. Cet archipel fait claquer nos tympans autour d’une partie endiablée de dominos, accompagnée d’une liqueur de canne pour mieux savourer la victoire ou adoucir la défaite ! Laissons nous envoûter devant les groupes carnavalesques en déambulation urbaine et leur fièvre ardente. La voile traditionnelle saura elle nous guider sur les flots au milieu de cinquante nuances de bleus. A moins que nous ne soyons déjà happés dans les filets des pêcheurs et leur cueillette aux senteurs vanillées ou pimentées. La Guadeloupe, flamboyante sous le soleil des Antilles, attisée par ses traditions et ses douceurs.

Un terrain de jeu et de vie débordante, qui a assurément stimulé ma passion photographique.

Voici en quelques clichés mon regard sur cet éclat caribéen, une incitation au voyage entre tropiques et mémoire vivante, en résonance avec l’invitation au voyage portée par l’aéroport international Guadeloupe Maryse Condé.